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VAUVENARGUES
Réflexions
et
Maximes
1747
Introduction par André Thomarel
DIFFUSION P. vous propose deux livres :
*
(UN QUADRUPLE LIVRE PRESENTE TÊTE-BÊCHE)
VAUVENARGUES :
Réflexions et Maximes de 1747, suivi de maximes posthumes choisies
et
ANDRE THOMAREL :
Le Guide-leurre de la réussite (Texte condensé)
La jeune fille et la boule (Roman)
Rendez-vous (Sexe-fiction)
ISBN 978-2-95133-12-7-3 : 6e édition
Dépôt légal : janvier 2009
Indicateur éditeur : 978-2-9513312
*
Une édition particulière parue en juin 2008
(UN DOUBLE LIVRE PRESENTE TÊTE-BÊCHE)
VAUVENARGUES :
Réflexions et Maximes de 1747
Fragments de lettres de Vauvenargues
Maximes posthumes intégrales
et
ANDRE THOMAREL :
Le Guide-leurre de la réussite (Texte intégral)
ISBN : (2-9513312-6-6)
Dépôt légal : juin 2008
ISBN 978-2-9513312-6-6
Dépôt légal : janvier 2009
Indicateur éditeur : 978-2-9513312
*
En vente à la
LIBRAIRIE LE DILETTANTE
22, rue Racine
75006 PARIS
En vente à la
LIBRAIRIE DE L'UNIVERSITE
d'Aix en Provence
12, rue Nazareth
13100 AIX-en-PROVENCE
En vente à la
LIBRAIRIE LE BLASON
2, rue Jacques de la Roque
13100 AIX-en-PROVENCE
On les commande dans toutes les librairies
Ou par mail:
athomarel@free.fr
*
INTRODUCTION
par André Thomarel
VAUVENARGUES,
longtemps, je vous ai vu en forme de statue dans
mon quartier, tout songeur sur votre socle, si élégant et si raffiné dans votre
habit de cour qu’on vous prendrait pour un riche mais vain courtisan tentant
d’affûter à l’écart quelques bons mots pour briller au prochain bal de la
Reine, ou un célèbre et prétentieux comédien du Roi, satisfait de ses succès,
prenant la pose pour la postérité — et si haut perché sur votre piédestal que
seuls les pigeons peuvent vous regarder en face, comme si, paradoxalement, on
eût voulu vous protéger de tout contact avec les passants... les passants
pourtant objets de toutes vos pensées.
Et moi, comme tant d’autres j’ai passé mon chemin
sans chercher à vous connaître, préoccupé de moi-même, de ma vie et de mes affaires,
comme si votre vie et votre œuvre étaient si lointaines dans le temps qu’elles
ne pouvaient plus présenter d’intérêt.
Et puis un jour, lassé de mon indifférence, vous
êtes sorti de votre enveloppe de marbre, descendu de votre piédestal et m’avez
offert votre livre : de ce jour je ne passe plus devant vous sans vous
faire un signe de profonde et affectueuse reconnaissance pour vos traits de
lumière pleins d’aménité sur le genre humain, car vous êtes de tous nos
moralistes du XVIIIe siècle, le plus tendre, le plus respectueux de
l’homme, le plus confiant en l’homme et ses vertus : vous placez le
« sentiment », la « sincérité du sentiment » au-dessus de
tout, bien au-dessus de la raison.
MAIS QUI ÊTES-VOUS
MONSIEUR VAUVENARGUES ?
Luc de Clapiers, vous êtes né à Aix-en-Provence le
5 Août 1715 sous le règne de Louis XV. Tout retiré en vous, rêveur, d’une santé
fragile, malingre, maladif et de surcroît laid, vous avez une enfance frappée
au sceau de la solitude et de la tristesse. Votre père, le marquis de Vauvenargues,
autoritaire et dédaigneux ne vous aime pas. Vous lisez avec passion et
exaltation, les stoïciens et moralistes de l’antiquité Plutarque, Sénèque,
Brutus — et écrivez.
Rêvant de gloire militaire ou diplomatique, vous
vous engagez à vingt ans dans l’armée. En 1735 vous êtes nommé capitaine au
Régiment d’infanterie du Roi. Votre santé est profondément affectée au cours de
la retraite de Bohème en 1742. Vous cherchez à vous faire muter aux Affaires
étrangères, mais on vous refuse le poste de diplomate ambitionné.
De retour à la vie civile, après une courte période
où vous serez précepteur — expérience qui vous décevra en partie —,
désenchanté, diminué physiquement, vous vous installez à Paris, dans un hôtel
du quartier de l’Odéon, où vous mènerez une existence misérable, tout en
continuant d’écrire. Vous avez trente ans.
Voué à l’échec, à tous les échecs et même amoureux,
vous êtes publié en 1746, mais n’aurez aucun succès.
Vous vous éteignez à Paris, dans la solitude, à
peine âgé de trente-deux ans.
Votre génie, enfin reconnu à la fin de la période
révolutionnaire, vous prenez place, (une place de choix), aux côtés des
meilleurs moralistes du siècle des
Lumières, et serez continuellement réédité.
Vous êtes considéré comme le plus touchant, le plus
humain, le plus sensible des moralistes de cette époque, car si vos maximes,
l’ensemble de vos maximes, au style clair, sans emphase et souvent poétique,
porteuses d’une signification éternelle, mettent en place une morale humaniste
digne de ce nom, elles sont aussi à leur façon, d’une manière diffuse, une
méditation intense et sincère sur soi.
On y perçoit et écoute une âme inquiète,
tourmentée, qui souffre, se désespère, laisse pudiquement transparaître sa
vérité frémissante, ses regrets de ne pas avoir réussi, s’interroge sur
l’action, évoque ses souffrances morales et physiques, sa solitude, se reprend,
lutte, exprime sa volonté d’ascension vers la sagesse, la maîtrise de soi, la
bonté, la dignité du cœur ; et, délivrant sa pensée de son expérience
douloureuse, témoigne de sa foi en l’homme, de sa confiance dans son cœur et
dans ses passions... dans ses passions pour autant qu’il les gouverne.
La lumière qui rayonne de vos écrits et nous
illumine résulte de votre philosophie empreinte de stoïcisme mais non résignée
— optimiste et communicative. Vous vous écrierez avec enthousiasme du plus
profond du cœur, en une formule fameuse, la plus célèbre de votre œuvre :
« Les grandes pensées viennent du cœur. »
C’est Voltaire, votre ami, qui vous a rendu le plus
bel hommage dans son Éloge des officiers morts pendant la guerre de 1741 :
« Par quel prodige avais-tu à l’âge de
vingt-cinq ans, la vraie philosophie et la vraie éloquence sans autre secours
que quelques bons livres [...] ? Et comment la simplicité d’un enfant timide
couvrait-elle cette profondeur et cette force de génie ? »
(Copyright Thomarel)
VAUVENARGUES
MAXIMES DE 1747
AVERTISSEMENT
Comme il y a
des gens qui ne lisent que pour trouver des erreurs dans un écrivain, j’avertis
ceux qui liront ces Réflexions que,
s’il y en a quelqu’une qui présente un sens peu conforme à la piété, l’auteur
désavoue ce mauvais sens, et souscrit le premier à la critique qu’on en pourra
faire ; il espère cependant que les personnes désintéressées n’auront
aucune peine à bien interpréter ses sentiments. Ainsi, lorsqu’il dit : La
pensée de la mort nous trompe, parce qu’elle nous fait oublier de vivre, il se flatte qu’on verra bien que c’est de
la pensée de la mort, sans la vue de la Religion, qu’il veut parler. Et encore
ailleurs, lorsqu’il dit : La conscience des mourants calomnie leur
vie, il est fort éloigné de prétendre
qu’elle ne les accuse pas souvent avec justice ; mais il n’y a personne
qui ne sache que toutes les propositions générales ont leurs exceptions. Si on
n’a pas pris soin ici de les marquer, c’est parce que le genre d’écrire que
l’on a choisi ne le permet pas. Il suffira de confronter l’auteur avec
lui-même, pour connaître la pureté de ses principes.
J’avertis
encore les lecteurs que toutes ces pensées ne se suivent pas, mais qu’il y en a
plusieurs qui se suivent, et qui pourraient paraître obscures ou hors d’œuvre,
si on les séparait. On a point conservé dans cette édition l’ordre qu’on leur
avait donné dans la première ; on en a retranché plus de deux cents
maximes ; on en a étendu quelques-unes, et on en a ajouté un petit nombre.
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MORCEAUX CHOISIS POUR CE SITE
(Notre deuxième édition contient, comme dit plus haut :
Réflexions et Maximes complètes de 1747
Fragments de lettres de Vauvenargues en manière de portrait par lui-même
Maximes posthumes intégrales.)
1. — Il est plus aisé de dire des choses nouvelles
que de concilier celles qui ont été dites.
12. — C’est un grand signe de médiocrité de louer
toujours modérément.
17. — La prospérité fait peu d’amis.
77. — Il n’est pas vrai que les hommes soient
meilleurs dans la pauvreté que dans les richesses.
45. — Quand on sent qu’on a pas de quoi se faire
estimer de quelqu’un, on est bien près de le haïr.
123. — La raison nous trompe plus souvent que la
nature.
126. — Si les passions font plus de fautes que le
jugement, c’est par la raison que ceux qui gouvernent font plus de fautes que
les hommes privés.
127. — Les grandes pensées viennent du cœur.
136. — La conscience des mourants calomnie leur
vie.
137. — La fermeté ou la faiblesse de la mort dépend
de la dernière maladie.
143. — La pensée de la mort nous trompe, car elle
nous fait oublier de vivre.
145. — La plus fausse de toutes les philosophies
est celle qui, sous prétexte d’affranchir les hommes des embarras des passions,
leur conseille l’oisiveté, l’abandon et l’oubli d’eux-mêmes.
151. — Nous devons peut-être aux passions les plus
grands avantages de l’esprit.
164. — Ce qui n’offense pas la société n’est pas du
ressort de la justice.
163. — Quiconque est plus sévère que les lois est
un tyran.
123. — La raison nous trompe plus souvent que la nature.
2008
DIFFUSION P. vous propose deux livres :
*
(UN QUADRULE LIVRE PRESENTE TÊTE-BÊCHE)
VAUVENARGUES :
Réflexions et Maximes de 1747, suivi de maximes posthumes choisies
et
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La jeune fille et la boule (Roman)
Rendez-vous (Sexe-fiction)
ISBN 978-2-95133-12-7-3
dépôt légal : janvier 2009
6e édition
Indicateur éditeur : 978-2-9513312
*
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(UN DOUBLE LIVRE PRESENTE TÊTE-BÊCHE)
VAUVENARGUES :
Réflexions et Maximes de 1747
Fragments de lettres de Vauvenargues
Maximes posthumes intégrales
et
ANDRE THOMAREL :
Le Guide-leurre de la réussite (Texte intégral)
ISBN (2-9513312-6-6)
Dépôt légal : juin 2008
ISBN 978-2-9513312-6-6
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d'Aix en Provence
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Illustration de Nadège Picard